Les travailleurs célèbrent chaque année la fête du Travail. Ce traditionnel rendez-vous du 1er-Mai est l’occasion pour les travailleurs de manifester et de faire des doléances sur leurs conditions de travail, et plus d’emplois. En ce jour, des organisations syndicales à travers le monde ont fait part de leurs revendications économiques et de justice sociale dans le monde du travail. Dans beaucoup de pays africains, les populations sont victimes d’injustices. Les plus démunis sont le plus souvent les femmes qui sont traités de deuxième sexe. Les problèmes socio-économiques, politiques, et la violation des droits de l’homme sont les causes de la plupart des pays africains.
L’Afrique comme l’ensemble du monde est touché par la pandémie de coronavirus. Plusieurs pays ont pris des mesures pour éviter la propagation du virus. Dans tous les pays où les salariés peuvent s’organiser librement, ils seront empêchés de se manifester publiquement. Les syndicats sont impuissants, alors que leur raison d’être est la lutte pour les droits. Un vrai bouleversement. Des mesures qui ont des conséquences sur la célébration du 1er Mai mais aussi sur la jouissance des droits humains. Pour la CSI - Afrique, la justice sociale dépend de la jouissance des droits de l’homme ainsi que la participation aux processus démocratiques et d’un environnement propice.
La CSI-Afrique encourage les syndicats africains à continuer leur lutte pour la paix et la justice sociale et leur fait appel à développer un nouveau contrat social.

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