L’objectif de développement de ce projet est de :
« Contribuer au renforcement des institutions démocratiques, au respect des droits fondamentaux de l’homme et des travailleurs, et à un environnement politique pacifique général en Afrique. »
Les violations des droits de l’homme et des travailleurs en Afrique restent une préoccupation majeure pour la CSI-Afrique, ses affiliées et leurs membres. Certaines des violations graves, notamment la torture, les licenciements illégaux, les harcèlements, les représailles, le déni du droit d’adhérer à des syndicats et de négociation collective, les arrestations et détentions arbitraires, ont lieu dans des pays où les pratiques démocratiques n’existent pas, où des lois répressives sont en vigueur, où l’état de droit est à peine respecté, où les conflits armés font rage, et où aussi la discrimination, le travail forcé, le travail des enfants, et le trafic des personnes prévalent. Dans d’autres cas, les violations des droits de l’homme sont signalées là où il y a des formes précaires d’emploi tel que dans les zones franches industrielles ou là où la présence syndicale est limitée, notamment dans le cas de l’économie informelle en pleine expansion.
Déterminée à trouver une solution aux causes fondamentales de l’injustice, la CSI-Afrique s’est fermement engagée à poursuivre le combat pour la défense et la promotion des droits de l’homme et des travailleurs, et à réaliser les objectifs stratégiques de l’agenda du travail décent. La CSI-Afrique s’inspirera des expériences de ses prédécesseurs, l’ORAf-CISL et l’ODSTA, dans ce domaine. La CSI-Afrique reconnaît que le respect des droits des travailleurs est une condition préalable nécessaire à la justice sur le lieu de travail, dans la société et dans le monde en général.
Elle saisira toutes les occasions offertes au niveau des organes compétents de l’Union Africaine, y compris les communautés économiques régionales, la commission des droits de l’homme, l’ECOSOCC, le MAEP, le secrétariat du NEPAD, le conseil de sécurité, la commission du travail et des affaires sociales, le conseil des ministres et la Conférence.
La CSI-Afrique inspirera et sensibilisera les travailleurs des structures de base à la nécessité d’étudier soigneusement et de répondre à la mondialisation et aux causes fondamentales du travail des enfants, du travail forcé, de la discrimination et du trafic des personnes. Elle collaborera aussi étroitement avec ses affiliées pour formuler et adopter des normes syndicales visant la réalisation des objectifs de
l’agenda du travail décent. En collaboration avec ses affiliées, elle élaborera une stratégie régionale de plaidoyer qui visera la tenue des réunions régulières avec les organes concernés de l’UA et des gouvernements nationaux.
La CSI-Afrique continuera de promouvoir des idées novatrices en vue de la consolidation des droits de l’homme de la population africaine et de la mise en place d’une plateforme pour les initiatives visant un dialogue social effectif, des stratégies de mise en réseau et de partage d’informations avec les autres groupes de la société
civile animés du même esprit. L’opportunité offerte par l’émergence des systèmes de dialogue social sera exploitée et les capacités des travailleurs seront renforcées pour garantir le respect par les employeurs de la culture du respect des droits syndicaux,
notamment le droit à la négociation collective en vue de l’instauration des relations de travail saines et effectives. L’accent sera aussi mis sur la mise en place d’une bonne gestion de la migration de la main d’oeuvre qui sera avantageuse pour les migrants, leurs futurs employeurs, ainsi que les pays d’origine et d’accueil.
Compte tenu de ce qui précède, la CSI-Afrique sollicite le soutien financier de ses partenaires à la coopération et des organisations amies pour faciliter la mise en oeuvre d’un certain nombre d’activités de projets destinés à promouvoir la lutte pour la défense et la promotion des droits de l’homme et des travailleurs en Afrique.
L’objectif de développement de ce projet est de :
« Contribuer au renforcement des institutions démocratiques, au respect des droits fondamentaux de l’homme et des travailleurs, et à un environnement politique pacifique général en Afrique. »
Le projet se propose de réaliser ce qui suit :
A la fin du projet, les violations des droits de l’homme et des droits des travailleurs en Afrique diminueront nettement et les syndicats seront plus à même d’accomplir leurs tâches fondamentales et d’assumer leurs responsabilités.
Les résultats prévus à la fin du projet sont les suivants :
Le projet affectera directement et indirectement les syndicats affiliés à la CSI-Afrique, l’Union Africaine, les organisations d’employeurs et les gouvernements. Il profitera aux travailleurs dans les entreprises où il y a des formes d’emploi précaires, telles que les zones franches industrielles, et où la présence syndicale est limitée, notamment dans le cas de l’économie informelle en pleine expansion. Les
syndicalistes, les femmes et les jeunes militants, les victimes des violations de droits de l’homme et des travailleurs, y compris les enfants pris dans le piège du travail des enfants, les personnes trafiquées, les domestiques, les travailleurs des zones franches
industrielles, les travailleurs de l’économie informelle, les responsables chargés des droits humains et syndicaux au sein des syndicats, les reporters syndicaux, les représentants syndicaux parmi les ouvriers, les membres des syndicats de base, les officiels des institutions de l’UA, les dirigeants communautaires, les représentants des organisations d’employeurs, les agents et les inspecteurs du travail, les journalistes, les représentants des organisations de la société civile, et le public seront directement et indirectement touchés par ce projet.
Le projet sera organisé de manière à favoriser la mise en oeuvre, le suivi, la soumission à temps des rapports sur les activités réalisées et la conduite de l’évaluation.
L’organisation du projet sera comme suit :
La durée du projet sera de quatre ans, à compter de janvier 2009 […]