AFRICAN REGIONAL ORGANISATION OF THE
INTERNATIONAL TRADE UNION CONFEDERATION Creating a better world for workers in Africa and beyond

Le deuxième jour du forum a été riche en présentation de résultats de recherches et de débats.
Les personnes ressources Rudi Dicks et Grayson Koyi ont eu à présenter respectivement leurs exposés sur les thèmes : « Rapport de la Banque Mondiale : Quels défis pour les syndicats africains ? » et « Rapport du FMI : Quels défis pour les syndicats africains ? ». Ces deux rapports mettent en exergue les perspectives de développement, les stratégies de la Banque Mondiale et du FMI en matière d’élaboration de programmes de développement pour l’Afrique.
Il en ressort que la Banque Mondiale et le FMI se basent sur une politique macroéconomique, d’imposition vis-à-vis de l’Afrique et que ces deux institutions n’ont rien apporté de concret à l’Afrique à part l’endetter et l’appauvrir à petits coups.
Les débats autour de ces deux sous-thèmes ont essentiellement porté sur la croissance dans le contexte africain et la recherche d’une politique économique adaptée aux réalités africaines. Les délégués ont surtout insisté sur la nécessité de renforcement des capacités des syndicalistes sur le plan macroéconomique. Ils ont demandé un engagement effectif de la Csi-Afrique à prendre part aux assises de l’Union Africaine afin de plaider en faveur des travailleurs africains.
La troisième communication a été présentée par Hilma Mote autour du sous-thème : « Rapport du PNUD : Quels défis pour les syndicats africains ? ». cette dernière a fait l’historique du rapport du développement Humain du PNUD depuis 2008. Elle a mis en exergue les questions d’inégalité du genre, le manque d’idéologie des syndicats africains et la nécessité de l’unité dans le développement de l’Afrique.
L’avant dernière communication de la journée a porté sur le sous-thème : « Rapport de la Commission des Nations Unies pour l’Afrique : quels défis pour les syndicats africains ? » . elle a été présentée par Mr Trywell Kalusopa. La communication a été axée sur la nécessité de l’intégration régionale, la question de l’emploi, et de la nécessité de développer un dialogue social. En résumé, le développement africain est la responsabilité des africains.
En fin de journée, M. Frederick Amakye Parry du BIT-ACTRAV a aussi situé l’Afrique dans son contexte actuel. Une Afrique caractérisée essentiellement par le chômage. Cette communication placée sous le sous-thème « Rapport mondial sur l’emploi : quels défis pour les syndicats africains ? » a proposé aux participants une approche de politique d’implication à mettre en œuvre pour sortir le continent africain de cette situation. Cette politique d’implication nécessite la promotion de nouveaux secteurs d’économie, l’investissement dans les infrastructures, la formation du capital humain, les questions de santé, l’eau et l’électricité en Afrique a-t-il dit.
Rendez-vous a été pris pour la suite le lendemain.