Alors que le vibrant continent africain résonne des voix collectives d’individus, d’organisations et de communautés unis contre la violence basée sur le genre, la Confédération syndicale internationale-Afrique (CSI-Afrique) a organisé une action syndicale le 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Dans une déclaration retentissante, la CSI-Afrique a réaffirmé sa solidarité inébranlable avec la diversité de l’Afrique, qui partage un engagement commun pour prévenir et combattre la violence à l’égard des femmes. Cette commémoration rappelle de manière poignante que ce problème omniprésent transcende les frontières, affectant les femmes de tous les coins du continent, indépendamment de leur origine, de leur territoire ou de leur génération.
L’appel à la ratification de la Convention n° 190 et de la Recommandation n° 206 de l’Organisation internationale du travail (OIT) est au cœur du plaidoyer de la CSI-Afrique. Ces instruments soulignent le droit de chaque individu à un lieu de travail exempt de violence et de harcèlement, y compris le spectre insidieux de la violence basée sur le genre. L’urgence de cet appel émane de la compréhension du fait que la violence à l’égard des femmes couvre un spectre allant de la maltraitance domestique à l’agression sexuelle, englobant des dimensions morales, psychologiques, sexuelles et économiques.
La CSI-Afrique reconnaît que ce problème n’est pas confiné aux espaces privés, mais qu’il s’infiltre sur les lieux de travail, dans les communautés et dans les domaines publics.