Un atelier de planification s’est ouvert lundi 03 Février 2014 à Lomé pour la mise en œuvre d’un projet syndical sur l’économie informelle, à l’initiative de la CSI-Afrique et la CSI Internationale.
Au total, une soixantaine de participants venus de 48 pays d’Afrique, de l’Europe et de l’Amérique latine prennent part à l’atelier qui dura trois jours.
Cette rencontre qui se tient à Lomé à quelques semaines de l’ouverture de la 103ème session de la conférence internationale sur le travail décent à Genève veut édifier les syndicalistes sur leur rôle.
La question de l’économie informelle revient comme un sujet important de préoccupation au cours des deux dernières décennies, avec les programmes d’ajustement structurel et les effets de la mondialisation qui ont conduit à la fermeture de nombreuses entreprises et sociétés d’État. Plus des deux tiers des travailleuses et travailleurs en Afrique exercent dans l’économie informelle dans des conditions de travail précaires sans protection sociale.
L’atelier devra permettre de mettre en place un programme de développement, soulignant qu’il y aura un vrai programme pour les pays en Afrique, en Amérique latine et en Asie. Les Organisations syndicales ne sont pas novices avec les questions du formel, il est question d’arriver à faire la transition de l’économie informelle à l’informelle.
Au cours de cet atelier, le cadre juridique de l’économie informelle dans chaque pays représenté sera évalué, les voies et moyens pouvant permettre de mettre à contribution les Conventions 102, 122 et 156, pour l’amélioration des conditions de vie et de travail dans l’économie informelle seront également étudiés. Il reviendra aussi aux participants d’évaluer les formes et faiblesses des mouvements syndicaux dans leurs actions en faveur des activités génératrices de revenu dans l’économie informelle.
A la suite des 3 jours de travaux qui devront se dérouler en commissions, des programmes d’actions seront établies pour chaque pays avec des approches entrepreneuriales participatives identifiées et vulgarisées.