Les intentions subversives du Département des Services d’État (DSS du Nigeria) tendant à regrouper les Syndicats dans une liste de Groupes clandestins sont mises à nue. Le Congrès du Travail du Nigeria dans un communiqué a réfuté cette tentative de criminalité très regrettable que le DSS concocte à son encontre.
De fait, le Congrès du Travail du Nigeria refuse avec la dernière rigueur cette tentative savamment orchestrée par le Département des Services d’État de regrouper les Syndicats Parmi les groupes qui prétendument seraient dans une démarche visant à renverser l’ordre public, déclencher la violence dans les rues et déstabiliser le pays.
Le Congrès du Travail du Nigeria n’appelle pas au trouble à l’ordre public
Les intentions d’appel à troubles à l’ordre public attribuées par le DSS à l’encontre des syndicats et des centres nationaux du travail tels que le Congrès du travail du Nigéria qui eux, ne sont en rien exactes, puisque celles-ci sont des organisations indépendantes reconnues à la fois par les lois nationales et par les conventions internationales avec les droits et libertés fondamentaux de s’associer, d’organiser et d’entreprendre des activités de défense des droits et intérêts des travailleurs.
Pour défendre sa position, le Congrès du Travail du Nigeria rappelle avec véhémence que selon les dispositions de lois syndicales et conformément aux normes mondiales en matière de relations industrielles, aucune autorisation n’est requise en vertu de la loi pour un rassemblement pacifique de travailleurs et de citoyens. De ce fait, en tant que centre national du travail responsable, le Nigeria Labour Congress informe toujours le Département des services de l’État et les autres agences de sécurité de ses activités, en particulier lorsqu’elles sont entreprises dans l’espace public.
"Dans toutes nos entreprises en tant que syndicats et centres de travail, nous n’avons jamais été accusés d’être violents ou complices d’incitation à des actes de brigandage. Il est donc surprenant que le DSS décide soudainement de regrouper les syndicats dans un registre d’organisations aux intentions subversives", lit-on dans le communiqué du Congrès du Travail du Nigeria.
Le Congrès est uniquement dans la logique de protéger les intérêts de ses membres
Toujours dans sa logique d’écarter et d’enterrer définitivement cette idée malsaine du DSS, le Congrès du Travail du Nigeria a tenu à rappeler que les syndicats existent pour protéger les intérêts de leurs membres.
"Les citoyens ont le droit d’attirer l’attention du gouvernement sur leur sort par le biais de pétitions, de manifestations pacifiques et d’autres initiatives de plaidoyer. Il serait très irrespectueux envers la Constitution de la République fédérale du Nigéria et notre ordre démocratique de publier des déclarations qui semblent effrayer les citoyens de leurs droits à engager pacifiquement leur gouvernement", a indiqué Camarade Ayuba Wabba, président du Congrès du Travail du Nigeria.
Avant de détailler que "Le Congrès du travail du Nigeria a déjà condamné et rejeté la paralysie actuelle des activités académiques dans nos universités qui, selon nous, est le résultat du non-respect des engagements pris par le gouvernement dans les accords de négociation collective avec les professeurs d’université. Le Congrès est également profondément préoccupé par le fait que l’effondrement répété du réseau électrique national au cours des dernières semaines a plongé la majeure partie du pays dans un black-out total. Nous sommes en outre préoccupés par le fait que l’émission continue d’estimations de facturation aux consommateurs d’électricité par les DISCO a intensifié les souffrances que vivent les Nigérians. Nous avons eu des raisons dans le passé de protester contre la négligence des actifs électriques critiques du Nigéria et des politiques d’électricité antipopulaires".
Le Congrès demande la traque aux auteurs de malversations
Par-dessus tout, le Congrès du Travail du Nigeria rappelle qu’il n’a nul besoin de réunions clandestines avec les gouverneurs des États, dont certains traitent terriblement les travailleurs, pour exprimer ses préoccupations sur les questions qui affectent les travailleurs et le peuple nigérian. Poliment et instamment, le Congrès du Travail du Nigeria demande aux agences de sécurité qu’au lieu d’investir dans des alarmes alarmistes, de plutôt réorienter leur énergie et leurs ressources et aider à traduire en justice les véritables ennemis de l’ordre public et de la stabilité, de même que d’autres catégories de personnes auteurs de malversations.