Dans le cadre de l’accord d’une formation moyen terme (qui a débutée depuis le mois de juillet 2015) avec la Fondation Friedrich Ebert Sénégal, le Collectif des Jeunes de la Coalition des Centrales Syndicales du Sénégal affiliées à la CSI (CC/CCSS) composé de la CNTS, la CNTS/FC, la CSA, l’UDTS et l’UNSAS a organisé un atelier national de 40 jeunes leaders dont 20 femmes et 20 hommes, l’atelier s’est déroulé les 14, 15 et 16 juillet 2017 à la Villa Ebert sise à Fann Résidence – Dakar, le thème portait sur « l’Analyse critique et recommandations de jeunes syndicalistes sur les deux institutions sociales du Sénégal à savoir l’Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES) et la Caisse de Sécurité Sociale (CSS) »
Cet atelier à caractère de l’état des lieux des institutions sociales du Sénégal puis une formulation des pistes de solution à fin de mieux améliorer les services, et prestations offerts et le management de ces institutions. Il avait couvert un large éventail sur les régimes de sécurité sociale, Il est structuré en trois grands blocs : Le premier niveau est le domaine de l’assistance sociale. Elle est mise en œuvre par l’Etat en faveur des membres de la société qui, compte tenu de leur revenu ne peuvent ni participer ni s’acheter une assurance sociale. Également appelé « filet social », il est en principe financé par la fiscalité (impôt) sans contribution des bénéficiaires. L’Etat en a la responsabilité. Le deuxième est le domaine de la solidarité professionnelle. Bien que les règles soient édictées par l’Etat, elle est mise en œuvre par les partenaires sociaux (travailleurs - employeurs). Le troisième est le domaine de la protection complémentaire et volontaire. Il est de la seule responsabilité individuelle ou, par voie d’accords collectifs. Il est financé par la contribution des souscripteurs ou des partenaires et adopte des techniques de capitalisation ou de répartition. Ce domaine est animé par les mutuelles des régimes professionnels, les assurances privées, les banques, etc.
Les réformes préconisées par les jeunes syndicalistes il s’agit de :
En conclusion : La mise en œuvre efficace et efficiente des reformes proposées permettra une meilleure prise en charge sociale des travailleurs et un relèvement de la pension.